Echos
L'école de football à l'unisson - Arrivés à bord de trois bus encadrés par une trentaine de dirigeants et entraîneurs, 150 enfants et jeunes de l'école de football du Racing étaient parmi les premiers arrivés au stade de France samedi soir. Pas question pour eux de manquer le match de lever de rideau entre les 14 ans de Caen qui ont hélas battu ceux du Racing. L'équipe Une les a heureusement vengés en remportant la coupe de la Ligue. «C'est surtout impressionnant d'être au Stade de France» a confié Paul, 13 ans, un déjà très brillant arrière latéral droit. Au contraire de Dorian qui est déjà venu, c'est une «première» pour lui comme pour Dadzie. «Nous sommes vraiment fiers de notre équipe pro, poursuit l'adolescent. Nous avons d'ailleurs répété des chants dans le bus. Nous sommes en quelque sorte son mini-kop !»
Venus de partout - En marge des élus et des clubs de supporters officiels, on est venu de toute l'Alsace pour soutenir le Racing. En témoigne les nombreuses banderoles qui ont fleuri dans les tribunes sud-est. Le Sundgau, le FC Hirtzfelden, le FC Bennwihr, et Ottrott s'y distinguaient comme les messages personnalisés tels «Le Marais aime le Racing» ou «Salut pépé mémé». Dans les tribunes aussi, des jeunes de Bischheim qui ont fait de l'ensachage durant des semaines pour participer au financement de ce déplacement.
Strasbourg gagne la coupe, les Bas-Normands le prix de la Com - Les Caennais arboraient un casque de Viking cartonné offert par leur Région, tandis que leur station locale de France Bleue distribuait des stylos à tour de bras. Côté alsacien, la Ville a offert une centaine de drapeaux européens aux passagers du train spécial qui les ont pris du bout des doigts bien que gratuits. «C'est pour le référendum ?» questionnaient certains avec réticence. Il y a sans nul doute un lien... C'était en tout cas de bonne augure puisqu'en remportant la coupe de la Ligue, le Racing va enfin retrouver la coupe d'Europe !
Parisiens «clandestins» - Après avoir été refoulés deux fois du train spécial prêt pour le retour à Strasbourg, dimanche vers Oh 45, quatre parisiens ont finalement réussi à embarquer côté voie. Repérés, ils se sont montrés si impertinents puis violents avec le contrôleur que la SNCF a décidé de «débarquer» le quatuor dès que possible. Le train s'est donc arrêté dix minutes vers 4h du matin à Nancy où les quatre hommes qui pensaient pouvoir venir «à l'oeil» à Strasbourg, ont été remis entre les mains de plusieurs équipages de police, dont cinq maîtres-chiens.
S.B.
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