En 1975 les Juniors et les Poussins sont champions du Haut-Rhin.

En 1977 le FCH dispute le 6e tour de la Coupe de France contre Eloyes (Vosges), et s’incline 2 – 0.

C’est en présence de 130 dirigeants, joueurs et épouses, que le FCH a fêté ce dimanche 29 avril 1979 le 25e anniversaire de sa création dans la salle des fêtes.
Dans son discours Me MULLER trouve les mots justes, qui vont au cœur pour exprimer sa joie de retrouver le 'petit Hardtois’ lui apportant le salut fraternel des 710 clubs alsaciens, des 47 000 licenciés et des 550 arbitres. Avec chaleur il rend hommage à notre club « Qui a gravi les échelons de la hiérarchie à la force du poignet, dont chacun à Hirtzfelden en est conscient et s’en montre fier… ».

Le 17 juin 1979 à 17 heures au stade Henri Lang à Thann, le FCH affronte l’ASB de Vieux-Thann à la finale de la coupe d’Alsace. Les deux équipes n’ayant pu se départager malgré les prolongations (0-0), le match fut rejoué le 21 juin au stade du Heissenstein à Guebwiller. La partie fut très disputée et il a fallu rejouer les prolongations. Un coup de tête de Raymond SCHEBACHER a finalement qualifié le FCH vainqueur de la coupe d’Alsace.

Roland SCHEUBEL, journaliste, écrivait à leur sujet : « Trois ou quatre parades superbes de Guy ZIMMERMANN, le travail de sape de HENSEL, et une défense de fer : ce sont les ingrédients que le FCH a mis dans son cocktail détonant. » Dans la salle des fêtes ont retenti, très tard, les chants de la victoire des ‘’jaunes’’ savourant leur triomphe.

Après avoir remporté pour la deuxième fois la coupe d’Alsace, un philosophe* de la plume a dit d’eux : « Ils sont physiques…’’ Allusion hypocrite assurément à l’égard de leur jeu dépouillé, sans fioritures, à leur amateurisme dans le sens noble, à leur jeunesse sans fard ni compromission, aux solides liens d’amitiés qui les unissent, à leur persévérance à vouloir se maintenir dans l’élite, à leur force de vaincre, à leur malin plaisir à déboulonner les idoles des stades. Pour moi, je me bornerai à répondre par une question : ‘’ Le football se joue-t-il avec les pieds ? »
*André Bastien, journaliste sportif aux DNA - Juin 1979