Si le football a pris racine dans le cœur de nos jeunes garçons, nous le devons d’abord à l’instituteur M. ALIX Maurice, qui s’occupait d’eux jusqu’en 1962, puis à son successeur M. Mathieu KUENTZ. A l’école les jeunes ne parlaient que foot. Pour la saison 1962/63, le FCH aligne une équipe de cadets très motivée, qui remporte le titre de champion du Haut-Rhin. Cette équipe décroche la même saison le titre de champion d’Alsace sous la houlette de Emile NAEGELIN. Un journaliste écrivait à l’époque à leur sujet : « En remportant le titre de champion d’Alsace des cadets B, la sympathique équipe a brillamment terminé une saison tambour battant. Ils obtinrent ce titre grâce au dynamique entraîneur Mathieu KUENTZ et à ses bons conseils, ainsi qu’au président Paul SCHEBACHER et aux délégués qui n’ont pas ménagé leur peine. » Nos vaillants cadets avaient marqué cette saison 119 buts, encaissé 23 et n’avaient subi qu’une seule défaite. Ce sont des jeunes issus de cette équipe des cadets qui seront les principaux acteurs de l’équipe première.

En 1964, Paul SCHEBACHER, talentueux et athlétique gardien de but de l’équipe première alors âgé de 24 ans, prend en mains les destinées du FCH, et la même saison le club est sacré champion du Haut-Rhin en battant BOLLWILLER en finale par deux buts à zéro.

En 1965 l’équipe fanion accède en division I.

En 1967 l’équipe des Cadets devient championne d’Alsace

En 1968 le FCH bat les Pierrots (2-1) à Erstein en finale du championnat d’Alsace de la 1re Division départementale et accède en Promotion d’Honneur. En fin de saison il est vice-champion d’Alsace, derrière les ‘’Réserves du FCM’’, et figure au tableau d’honneur de la LAFA.

Pour Paul SCHEBACHER il n’y a pas de mystère. ‘’ En 1956, c’est-à-dire trois ans après la nouvelle création du FC Hirtzfelden, un instituteur, nommé Alix, très bon footballeur ancien fondateur du FCH, a appris à ses écoliers à jouer au football. Ensuite ce fut un autre « instit », Mathieu KUENTZ de Meyenheim. La cour de l’école était grande, les écoliers exceptionnellement doués. A deux ou trois classes près, ces écoliers sont toujours restés ensemble. Ce sont eux qui battront les Pierrots, le Racing, plus tard le FCM amateurs. Tous des gars du village. ‘’